Resenha Kawaii
sexta-feira, 21 de setembro de 2012
De Maastricht au traité budgétaire : les oui et les non de 39 personnalités politiques
Négocié par le président Nicolas Sarkozy, le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TCSG), auquel a notamment été ajouté un volet croissance sous François Hollande, doit être adopté par le Parlement durant l'automne 2012. Certaines personnalités ne se sont pas prononcées, parmi lesquels les représentants de l'aile gauche du PS, MM.Hamon et Emmanuelli, sollicités.
Universal Music acquiert une version allégée d'EMI
"Telle quelle, l'acquisition de EMI par Universal aurait fortement renforcé la position de négociation d'Universal, avec des effets négatifs sur les prix et l'innovation qui auraient affecté les consommateurs", fait valoir Joaquin Almunia, le vice-président de la Commission européenne et commissaire à la concurrence, interrogé par Le Monde. "Les petites plateformes numériques innovantes auraient été les plus touchées", ajoute-t-il.
C'est cette analyse qui a conduit la Commission à exiger la remise sur le marché par Universal d'environ 60 % du chiffre d'affaires d'EMI en Europe. "Ces cessions comprennent les droits physiques et numériques globaux de nombreux artistes mondialement connus", relève le commissaire européen, qui précise qu'"une partie devra être achetée par un acheteur unique ayant déjà une expérience dans le secteur de la musique, afin de s'assurer du maintien d'une concurrence crédible face à Universal".
Mais M. Almunia entend aussi que les groupes de musique européens se renforcent afin de mieux lutter contre la montée en puissance progressive des plateformes numériques et la vente de musique par les opérateurs de téléphonie mobile.
Enfin, le commissaire européen se dit "rassuré sur le fait que la diversité culturelle, le choix et les incitations à innover seront préservés sur ce marché de la musique si important pour les Européens".Si la Commission européenne s'est montrée aussi exigeante avec Universal, c'est en grande partie parce qu'elle a écouté les mobilisations de tous les acteurs indépendants de la musique, rassemblés dans le collectif Impala.
Martin Mills, le patron de Beggars, un des plus gros labels indépendants, producteur de la chanteuse britannique Adèle, le plus gros succès de 2011, n'a par exemple jamais cédé aux sirènes d'Universal. La major a fait miroiter des cessions à bon nombre d'indépendants.
La Commission européenne a donné, vendredi 21 septembre, son autorisation au rachat d'EMI par Universal Music. Mais elle a assorti celle-ci de l'obligation pour la filiale de Vivendi, numéro un mondial du secteur musical, de rétrocéder de très nombreux actifs. Principalement en Europe.
"Je mets à la porte tous les intégristes étrangers"
Après une longue pause estivale, Marine Le Pen fait sa rentrée à l'occasion de l'université d'été du Front national, qui se déroule à La Baule, les 22 et 23 septembre. Dans un entretien exclusif au Monde, la présidente du FN utilise les événements récents dans le monde musulman et les caricatures de Mahomet dans Charlie Hebdo (lire en édition abonnés) pour faire le procès en laxisme des gouvernements qui se sont succédé en France. Elle dresse un bilan sévère des premiers mois de François Hollande.
Que vous inspire l'affaire "Charlie Hebdo" ?
Il y a un bras de fer mené par des groupes politico-religieux fondamentalistes en France. Ces bras de fer ont été perdus, notamment par la droite sarkozyste. Et chaque fois que l'on a négocié, reculé, tortillé, on a préparé le terrain aux événements qui secouent le monde aujourd'hui. Il n'y a pas de négociations possibles.
Soit on dit que la liberté d'expression existe avec les réserves imposées par la loi, soit on remet en place la censure sur Internet, on soumet les journaux à une lecture préalable du gouvernement, on rétablit le délit de blasphème.
Pour le moment, il n'y a pas eu d'incident...
La laïcité est une valeur non négociable, comme la liberté. A chaque fois qu'on l'a laissée s'affaiblir, on a créé le terrain de revendications nouvelles. Hier, c'était les prières de rue, ils ont obtenu qu'on leur accorde des mosquées en contravention avec la loi de 1905 ; puis il y a eu des réclamations dans les écoles, les cantines...
Ce qui se passe est révélateur d'années de laxisme, de mollesse, par rapport aux principes, aux valeurs, par rapport à la protection qu'un Etat doit incarner. Il y a un besoin de clarté, de bon sens. Il y a un besoin d'autorité.
Revendiquer la construction de mosquées, c'est être fondamentaliste ?
Ce n'est pas ce que je dis. Les prières de rue et la revendication par les prières de rue sont le fait de fondamentalistes. L'objectif, c'est d'imposer à la France un certain nombre d'interdits. On est arrivé à l'interdit du blasphème. Je ne suis pas une adepte de Charlie Hebdo. Je suis quelqu'un de respectueux de la foi.
Je ne vois pas l'intérêt d'aller heurter les gens dans ce qu'ils ont de plus intime. Mais cette possibilité de la provocation est un inconvénient de la liberté d'expression qui, par ailleurs, a énormément d'avantages. Et la liberté d'expression, dont dépend la liberté de la presse, ne se négocie pas.
Êtes-vous pour un droit au blasphème ?
Je me félicite que le délit de blasphème n'existe plus. Ce que je trouve étonnant, c'est l'indignation à géométrie variable de la classe politique. Nous sommes dans un pays où 95 % des profanations concernent des lieux de culte ou des tombes catholiques et il n'y a pas une ligne, pas un communiqué d'un ministre. Et dès qu'il y a une profanation d'une mosquée ou d'un carré musulman, immédiatement, il faut faire le communiqué.
Vous dites être pour le droit à la caricature. Vous avez pourtant engagé une procédure contre "Charlie Hebdo" à propos d'un dessin vous concernant...
Oui, tout à fait. La limite de la liberté d'expression est la diffamation et l'injure.
Si vous étiez au pouvoir, que feriez-vous ?
Je mets à la porte tous les intégristes étrangers. Tous ! On les connaît très bien. Il faut une application stricte de la loi de 1905 : plus de financement, direct ou indirect des mosquées. Plus de financement étranger. Sauf cas spécifique de convention de réciprocité. Je veux bien qu'un Etat finance une mosquée dans notre pays s'il n'interdit pas sur son territoire le financement des églises ou de n'importe quel autre culte.
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